Ça na tout fondu !!! Je n’en reviens pas de la vitesse à laquelle
la rivière s’est découverte, il y avait un peu moins de glace chaque jour pour
en arriver à presque plus de glace du tout… La photo n’a pas été prise par mon
humble personne (l’hélico ou l’avion personnel n’est pas encore tout à fait au
programme) mais par nos chers amis les observateurs environnementaux
albertains. C’est qu’ils font du bon boulot mine de rien, on a droit à de
nouvelles photos presque chaque jour, avec descriptions, cartes et graphiques à
la clef, c’est assez impressionant ! Ils vont s’ennuyer pendant l’été les
pauvres (et ils vont me manquer aussi, presque snif), plus de glace à
surveiller, plus de petites escapades volantes identifiées pour faire de jolies
photos…
Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, la photo ne représente pas un petit patelin égaré dans les
faubourg de Nulle Part, mais… Nulle Part. En personne. Bon en vrai il manque
une petite partie de la ville, là on ne voit que la partie nord, et il y a même
quelques âmes égarées sur la rive ouest de la rivière (la rivière coule vers le
Nord, qui est en haut de la photo – et oui je suis bien d’accord, quel idée
d’avoir la tête à l’envers pour une rivière, c’est censée couler vers le bas,
donc vers le sud, les rivières, mais pas celle-là – et non je ne serais pas
experte en géographie quand je serais grande, vu mon instinct très
manifestement anti fluvial au possible). On voit quand même une bonne partie de
la ville (et la plus importante, vu que c’est celle où ma petite personne a
l’honneur insigne de résider ces temps-ci), ce qui donne une bonne idée de la
taille absolument ébouriffante de l’endroit.
Trêve de plaisanterie, il va
falloir que je trouve une nouvelle passion maintenant que la neige a fondu et
que mon Zouave est en grève, que la rivière s’est dénudée, et que les
températures sont plus que raisonnables au point de décrédibiliser mes
lamentations...