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Petits riens essentiels
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4 mai 2007

Art au naturel

Pour rester dans le thème des difficultés du matin, une épreuve encore plus délicate que le sevrage involontaire et vicieux (même si temporaire) de café est le maquillage. Pour avoir l’air à peu près humaine et un soupçon professionnelle, le maquillage est à peu près incontournable. J’ai d’ailleurs de la chance de ne pas être un homme pour le coup, parce que le maquillage me donne au moins une chance de masquer les dégâts des nuits trop courtes et des réveils trop matinaux au lieu d’être condamnée à l’air hirsute et hagard.

Seulement se maquiller quand on n’est pas réveillée est un art très délicat. D’une part il faut ouvrir un œil. Puis l’autre, sous peine d’avoir ce qui ressemblerait étrangement à un œil au beurre noir. Ensuite, il faut essayer de faire deux œuvres relativement similaires sur chaque œil, ce qui n’est déjà pas mon fort lorsque je suis en pleine possession de mes moyens. Autant dire que dans le brouillard du matin, je m’en remets à la chance et au bon génie des applicateurs d’ombre à paupière. D’un autre côté, l’asymétrique a toujours été mal compris, il est temps de lui redonner sa juste place et de reconnaître ses mérites - tout du moins un jour sur trois, environ. La vie est d’ailleurs mal faite, parce que moins je suis réveillée et plus j’ai de chance de me classer dans la catégorie punk-rock (ou génies incompris), et plus c’est visible vu que mes yeux refusent catégoriquement de s’ouvrir plus qu’à moitié.

Une fois l’étape fort compliquée de l’ombre à paupière franchie, avec plus ou moins de succès, on passe au mascara. Ça paraît d’une simplicité enfantine, comme ça, seulement je ne sais pas pourquoi, mais un phénomène étrange complique singulièrement les choses, le matin : la brosse du mascara ET la paupière se magnétisent d’un coup, et la brosse est attirée inéluctablement vers la paupière fraîchement poudrée pour orner l’œuvre d’un magnifique trait en pointillé noir. Et là se pose le choix cornélien de faire la même chose de l’autre côté histoire de garder un semblant de symétrie, de recouvrir les dégâts avec de la poudre en supposant que l’on arrive à garder un ensemble homogène, de recommencer toute la paupière avec patience et minutie, ou de se recoucher.

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Commentaires
I
Lilou > C'est fichtrement tentant de se recoucher, je crois que tu fais le bon choix ;-) Ah les chiens, c'est une excellente raison, imparable! En fait ca m'amuse plutot de me maquiller en general, surtout quand ce n'est pas pour le boulot, et c'est beaucoup plus rigolo quand je suis a peu pres reveillee :-)<br /> <br /> Bon week-end a toi aussi!!
L
Passes un bon week-end. gros bisous
L
je choisis de me recoucher ...mdr<br /> je ne me maquille plus que rarement puisque je ne travaille plus et que mes chiens n'arrêtent pas de me faire des léchouilles. Tu me diras ce n'est pas une excuse, mais pour moi, si ...lol<br /> bisous
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