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Petits riens essentiels
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17 mai 2007

Corps à corps (I)

Vendredi soir, après une journée un peu longuette mais fort productive, je rentre chez moi et m’écrase littéralement sur mon lit pour faire la sieste afin de célébrer dignement l’arrivée du week-end. Après deux petites heures passées à régénérer la substance mystérieuse qui se trouve être dans ma boîte cranienne, je m’attaque à l’aspirateur. Pas de gaieté de cœur, je précise, ni par zèle mal à propos, mais simplement parce qu’on avait atteint un point critique où il fallait aller secourir les paillassons enfouis sous nombre de feuilles, grains de sable, poussières et autre sympathiques petites choses qui n’ont rien à faire dans une maison.

Passer l’aspirateur est un sport dangereux. Tout d’abord, histoire de situer le décor, l’aspirateur que j’ai à disposition est un engin composé d’une seule pièce, vertical, pesant un bon trois tonnes et demie, et soi-disant à roulettes.

aspirateur

Ce truc énorme est impossible à bouger, escalade fort mal les tapis vu que les roulettes s’accrochent dans le coin et roulent le tapis en boule (ce qui complique singulièrement l’aspiration), et au moment où je m’énerve suffisamment pour faire bouger le monstre, paf il part en roulant à toute vitesse et va s’encastrer dans le mur. Heureusement, il y a une bande élastique plus ou moins protectrice sur le bord de l’aspirateur ce qui nous a évité de trop cabosser le mur, mais les murs recommencent à peine à respirer tranquille, les pauvres, l’expérience fût traumatisante (pour eux aussi, devrais-je dire).

Cette machine infernale a un très sale caractère, elle est non seulement contrariante mais aussi sélective : elle regarde chaque poussière, feuille et autre chose ne demandant qu’à être aspirée, et non, elle décide que finalement ça ne la tente pas, elle la laisse par terre. En revanche dès qu’il y a un sac plastique à moins de 20 mètres à la ronde, alors là, grand sourire, et elle se précipite dessus la bouche grand ouverte ! Machine infernale, je vous dis. Idem pour les rideaux, élastiques à cheveux, stylos et compagnie, tous ces objets qu’elle devrait pourtant laisser tranquille, si elle se donnait la peine de réfléchir quelques secondes.

Deuxième round à suivre…

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Commentaires
I
Lilou > Ce n'est pas le mien, c'est celui de l'appart que je loue... Je vais finir par en acheter un et ca ne sera pas un comme ca, garanti ;-)
L
mdr .... en général c'est bien ça. toujours a avalé ce qu'il ne faut pas. tu dois avoir de ces biscottos avec cet engin.lol<br /> Mais pouquoi tu ne le changes pas ?<br /> bisous et bonne soirée
I
ge > Aaaaahhhh, decidement on a pas mal de galeres nord-americaines en commun! Il faudra que je raconte la pomme de douche vissee au mur qui implique de laver la baignoire a coups de seaux d'eau (et donc de trempage de la tete aux pieds), la prochaine fois :D
G
OMG je reconnais là l'engin infernal qui m'a traumatisé une année entière passée au fin fond des US.<br /> <br /> Je compatis pleinement.<br /> <br /> Comment les américains/canadiens, d'ordinaire des gens si pratiques, peuvent-ils se laisser maltraiter ainsi par un affreux avale-poussière ?
Petits riens essentiels
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