Corps à corps (I)
Vendredi soir, après une
journée un peu longuette mais fort productive, je rentre chez moi et m’écrase
littéralement sur mon lit pour faire la sieste afin de célébrer dignement l’arrivée
du week-end. Après deux petites heures passées à régénérer la substance mystérieuse
qui se trouve être dans ma boîte cranienne, je m’attaque à l’aspirateur. Pas de
gaieté de cœur, je précise, ni par zèle mal à propos, mais simplement parce qu’on
avait atteint un point critique où il fallait aller secourir les paillassons
enfouis sous nombre de feuilles, grains de sable, poussières et autre
sympathiques petites choses qui n’ont rien à faire dans une maison.
Ce truc énorme est
impossible à bouger, escalade fort mal les tapis vu que les roulettes
s’accrochent dans le coin et roulent le tapis en boule (ce qui complique
singulièrement l’aspiration), et au moment où je m’énerve suffisamment pour
faire bouger le monstre, paf il part en roulant à toute vitesse et va
s’encastrer dans le mur. Heureusement, il y a une bande élastique plus ou moins
protectrice sur le bord de l’aspirateur ce qui nous a évité de trop cabosser le
mur, mais les murs recommencent à peine à respirer tranquille, les pauvres,
l’expérience fût traumatisante (pour eux aussi, devrais-je dire).
Deuxième round à suivre…