Voilà quelque temps que je cherche à me (re)mettre au
sport, vu que toutes mes bonnes résolutions (qui étaient même passées au stade
d’habitudes !) nulle-partiennes se sont évaporées devant les lumières de
la ville. Et voilà que l’autre jour une amie me convainc, je ne sais toujours
pas comment, à m’inscrire dans son cours de capoeira. Le tout un jour où elle
ne pouvait plus marcher tant elle était moulue de courbatures. Je crois que
l’euphorie liée à la découverte d’une crêperie bretonne en plein Demi-Chez Moi
(et les effets secondaires liés au vrai cidre de vraie Bretagne, incidemment) a
joué un rôle certain dans cette histoire. Ça ne pouvait que mal finir.
Tout d’abord, la rentrée étant arrivée sans me prévenir
(il faut être étudiant, prof ou avoir des enfants pour savoir quand est la
rentrée, c’est pour moi une notion tout à fait abstraite qui n’est marquée que
par les feuilles qui changent de couleur, par la circulation ralentie et par
les supermarchés qui essayent encore et toujours de m’attirer dans leurs pattes
de par de jolis bics roses), j’ai raté les inscriptions. Voui c’était jusqu’à
dimanche, et moi qui m’y prend pourtant tout plein à l’avance (au moins 4
heures), paf, j’arrive trop tard. Je préviens donc mon amie avec le ton dépité
qui convient, et voilà qu’elle me convainc d’aller au gymnase en personne pour
leur demander gentiment de bien vouloir me laisser m’inscrire. J’arrive là-bas,
ils me disent « pas de problème mais faites la queue », je fais la
queue, et puis une fois arrivée au comptoir « ah bah non les inscriptions
sont finies ». Vous m'en direz tant.
Et là, là, la raison a pris le dessus et quand mon amie a
essayé de me convaincre de rester pour supplier le prof de me laisser suivre le
cours je me suis vite carapatée, direction soirée peinarde. Sushis et télé au
lieu de sauts de cabri ratés en guise de pâle imitation de capoeira, je crois
que je m’en sors bien !