Creusons, donc. Ouvrons ces petites boîtes initiatrices
d’un chaos organisé. Dans chaque petite boîte se situe un monde.
Un monde régi selon ses propres règles, et sujet à toutes
les problématiques typiques des mondes : l’évolution, entre autre (et
quelle plaie ce peut être, je déconseille vivement toute évolution trop rapide
car là débute l’enfer des mises à jour. 4.0 est tout juste implémentée que l’on
découvre que 6.2 est maintenant en vigueur. Et de mise. Etait d’ailleurs
recommandé et facultatif jusqu’à il y a un mois. La déduction en découlant
étant que cela fait un mois que l’on bafoue règles et process, en toute
impunité).
La restructuration aussi, avec des problématiques assez
similaires à l’évolution, mais appliquées à cet élément malléable qu’est
l’humain et non plus à des logiciels et des process. Phénomène difficile à
vivre pour les petits pions dans la boîte, et compliqué à gérer pour les interlocuteurs
à l’interface de la boîte. Demande à A. A a disparu. Recherche, recherche, il
existe un B. B refuse de te répondre. Amadoue, amadoue. B accepte de te
répondre. B ne sait pas. B ne connaît pas le nom de C mais pense qu’il existe
un C. Recherche, recherche. C se demande qui est B. C t’informe qu’après
recherche, parler à B est hors process. C aimerait savoir qui est la personne
t’ayant dit qu’il était possible de parler à B. Amadoue, amadoue. C pense que D
pourra te répondre, en tout cas il est certain que D est l’interlocuteur défini
par le process. Recherche, recherche. D te renvoie vers A. A a disparu…
La guérilla. Les grèves. Les apocalypses. La politique.
Un rythme propre. Un vocabulaire précis. Un ton particulier. Un moyen de
communication préférentiel. Liste non exhaustive.
(...)