Première fois...
Mercredi matin, petite
surprise que je n’avais même pas vue venir dans ma naïveté bienheureuse :
ma voiture était uniformément recouverte d’une pellicule de glace d’environ
1mm. Ça parait pas énorme, 1mm, comme ça, seulement quand il s’agit de l’enlever
du pare-brise, c’est en fait gigantesque. Surtout que TOUTE la voiture en était
recouverte, et la surface presque lisse, c’était vraiment incroyable, je
n’avais jamais vu ça !
La pluie verglaçante est un phénomène fort intéressant que je n’avais testé qu’une fois à Montréal, alors que j’étais piétonne (je faisais pas trop ma fière à m’accrocher aux rambardes pour remonter la rue en pente, j’étais coincée en bas de la pente tant je glissais, totalement surréaliste !!!), mais sur ma voiture, jamais. Alors après un petit ricanement grinçant du matin, je m’attaque à la couche de glace du pare-brise, et… Rien. Nada. Aucun effet whatsoever. Mmmmm. Histoire de gagner du temps (et espérant que le chauffage fasse son œuvre, ou en tout cas l’amorce) je m’attaque aux phares, et là ça va, mes bras surpuissants ont vaincu. Ouf, et 20 cm2 de gagnés, plus que… allez… 2 m2 (c’est que les pare-brises ont cette idée étrange d’avoir une surface énooooorme). C’est là où j’ai découvert le génie créateur des concepteurs de gratte-pare-brise (ça fait beaucoup de traits d’union dans un seul mot), il y a un côté lisse pour gratter uniformément, et un côté à picots. J’avais toujours trouvé le côté à picots absurde, alors qu’en réalité, c’est génial pour attaquer la glace et enfin réussir à entamer cette patinoire géante. Les picots, mes muscles et le chauffage ont finalement réussi à venir à bout de tout ça, et j’ai pu enfin aller travailler… ouf. Ça réveille, mine de rien !
Et coup de chance, soit le
camion à paté de sable était passé, soit la couche de verglas sur la route
avait fondue, mais de ce côté-là pas de mésaventures intempestives...