Hier, comme prévu, retour à
Nulle Part. Le périple s’annonce plutôt bien, taxi coopératif et à l’heure,
premier avion qui a l’air plutôt ponctuel. Seulement voilà, ce n’était qu’une
feinte, et 20 minutes de retard quand l’avion suivant est 30 minutes après ce n’est
pas très conseillé. Après une petite course à pied à travers les dédales de
l’aéroport transit, j’arrive dans l’avion et vois tous les passagers assis,
attendant patiemment que le(la) dernier(e) passager(e) retardataire arrive.
C'est-à-dire, moi. Sentiment légèrement embarrassant il me faut bien l’avouer,
que je ne recommande guère. Voire même déconseillerais plutôt.
Une fois arrivée à ma
pré-destination (après il y a toute la route à faire, chaque chose en son
temps), j’attends avec peu d’illusions que ma valise arrive… me doutant bien
que mes jambes sont plus efficaces que des roulettes de valise et qu’il y a pas
mal de chance qu’elle n’ai pas pris l’avion, elle. Il a bien fallu me rendre à
l’évidence, et je suis allée voir la personne au comptoir pour lui annoncer la
catastrophe interplénataire. Et là, je suis tombée sur une jeune femme
absolument charmante, complètement désolée de ce qui m’arrivait mais
plaisantant quand même avec bonne humeur. Elle m’a même offert un kit de « première
nécessité », avec tee-shirt, brosse à dents, dentifrice, brosse à cheveux
etc. Et franchement, après un voyage aussi pourri, ça fait du bien d’être
chouchoutée, et ça m’a redonné le sourire d’un coup !