Ça, c’est ce à quoi mon poignet est censé
ressembler :
Et ça, c’est ce à quoi mon poignet ressemble, en ce
moment :
Si c’est pas dommage, quand même. J’ai beau avoir fini
par me résoudre à l’investissement dans la montre de sport, ce n’est vraiment
pas par coup de cœur. Certes, elle est très intelligente la petite : elle
donne la date, indique l’heure de deux fuseaux horaires différents, garde en
mémoire trois alarmes qui peuvent être quotidiennes, seulement les jours de
semaine ou seulement les jours de week-end, s’éclaire quand on appuie sur un
bouton, fait multiples chronos et minuteries, compte les tours des pistes pour
les coureurs et les longueurs pour les nageurs, bref, c’est un
multiple-en-un ! Elle ne fait ni radio, ni talkie-walkie en revanche,
c’est bien dommage, ça me serait plus utile que les tours de piste vu le nombre
de fois où je courre par an. Seulement elle est moche. Et énoooorme. C’est de
loin la moins moche et la plus légère de toutes les montres de sport que j’ai trouvé,
mais beurk quand même. Mon autre montre, elle, donne l’heure. C’est tout. Et
elle est jolie. Ce qui me suffisait bien, très honnêtement, seulement voilà,
elle résiste mal aux environnements hostiles et professionnels, d’où
l’investissement nécessaire dans la chose plastifiée gigantesque qui a
l’honneur d’orner mon poignet.
Je vais m’y faire, on va finir par s’entendre toutes les
deux, les mariages de raison ça a du bon aussi. Mouaif.