Une mésaventure qui m’est arrivée au tout début de mon arrivée au Canada
et que j’avais un peu oubliée m’est revenue en mémoire l’autre jour. Vu que
cette anecdote en question est liée à la conduite, il me faut resituer un peu
le contexte. D’où la petite saga qui s’ensuit…
J’ai passé mon permis de conduire en France, environ six mois avant de
partir (et sans vraiment savoir si et surtout où j’allais partir, d’ailleurs).
J’avais tenté la conduite accompagnée, ai vite arrêté vu que c’était fort peu
pratique et que j’ai senti que ça risquait de dégénérer (ma petite maman
soutient encore qu’un jour, en tournant dans une rue j’ai décidé de conduire du
mauvais côté de la route, ce qui n’est bien sûr qu’un mythe inventé pour ses
futurs petits-enfants, je le sais bien – je serais plus crédible si ma sœur
n’avait été dans la voiture ce jour-là, seulement je crie à la coalition
familiale et nie le tout en bloc avec la meilleure mauvaise foi du monde, voilà
tout).
Après cette conduite accompagnée qui eût la vie courte, un code qui a dépassé
sa date limite de validité tant je laissais traîner les choses, un deuxième
code raté pour cause de j’m’en foutisme flagrant, un troisième code réussi
alors que c’était la nouvelle version super dure et qu’on n’était que trois
dans toute la salle à l’avoir (si si, pas de petite victoire, j’en suis encore
fort fière), j’ai finalement pris les choses en main et passé mon permis. La
seule et unique raison me motivant étant la perspective d’avoir enfin la paix,
me disant que ça serait une bonne chose de faite et que je n’aurais plus à
toucher à un volant de ma vie, étant enfin l’heureuse détentrice du permis en
question. La logique laissait un peu à désirer et l’avenir s’est bien foutu de
moi, seulement la motivation, si bancale fût-elle était là et a eu l’heureux
résultat de me faire obtenir mon permis.
A suivre…