La conduite au Canada (en tout cas en Colombie Britannique) est dans
l’ensemble beaucoup plus simple que la conduite en France, et très certainement
que la conduite parisienne! Les routes sont plus larges, les places de parkings
sont gigantesques et faciles d’accès (sachant que ma voiture est un vrai
microbe à côté des monstres que l’on croise sur les routes), il y a des
parkings partout… Et bonheur suprême, il n’y a pas de priorité à droite, il y a
toujours soit un stop, soit un cédez-le-passage (enfin sauf dans les zones très
résidentielles où il n’y a quasiment jamais personne, mais ça reste super
rare). Vu que je n’ai jamais trouvé le fait de céder la priorité aux gentils
conducteurs venant de droite (surtout lorsque je suis sur un grand boulevard et
que le-dit conducteur vient d’une mini rue, c’est le monde à l’envers) vraiment
intuitif, le fait de pouvoir snober cette règle fâcheuse m’a tout de suite bien
plu.
Le phénomène que je n’ai pas compris tout de suite, en revanche, c’est
le 4-way stop (stop 4 voies, en traduction libre). J’arrive peinarde à un
croisement, vois un stop, m’arrête sagement, et attends, une voiture arrivant
dans l’autre rue. Le type s’approche de l’intersection, s’arrête, et attend.
On se regarde en chien de faïence, tous les deux arrêtés à notre coin
respectif. Je me dis qu’il est vraiment benêt ce brave homme, de s’arrêter
quand c’est moi qui ait un stop et pas lui. Seulement il va bien falloir que
l’un des deux se décide, tous les deux arrêtés c’est rigolo 5 minutes, mais ça
va pas être drôle très longtemps non plus! En même temps, il est certain que si
je me décide à avancer il va démarrer au même moment, et ce n’est pas une bonne
idée du tout… Je ne sais plus trop lequel de nous deux a fini par se décider,
mais je me souviens que l’on est resté un bon moment à jouer au jeu du
« bougera, bougera pas ».
Je raconte l’anecdote du « type complètement débile qui s’est
arrêté quand il ne fallait pas » à une de mes amies qui éclate de rire et
me dit d’un air narquois que j’étais très certainement arrêtée à un 4-way
stop, et que donc le type en question ne faisait que respecter les règles de
base de la circulation canadienne !!! Le 4-way stop étant un croisement avec
des stops à chaque coin, pour que tout le monde s’arrête quoi qu’il arrive, et
que les gens passent dans l’ordre d’arrivée. C’est une intersection qui
s’auto-régule, en quelque sorte. Il m’a fallu un peu d’expérience pour
commencer à enregistrer automatiquement quelles voitures étaient arrivées dans
quel ordre, et donc déterminer si c’était mon tour de passer ou non, seulement
ça vient assez vite et c’est plutôt pratique en fin de compte.
La conduite au Canada (en tout cas en Colombie Britannique) est dans
l’ensemble beaucoup plus simple que la conduite en France, et très certainement
que la conduite parisienne! Les routes sont plus larges, les places de parkings
sont gigantesques et faciles d’accès (sachant que ma voiture est un vrai
microbe à côté des monstres que l’on croise sur les routes), il y a des
parkings partout… Et bonheur suprême, il n’y a pas de priorité à droite, il y a
toujours soit un stop, soit un cédez-le-passage (enfin sauf dans les zones très
résidentielles où il n’y a quasiment jamais personne, mais ça reste super
rare). Vu que je n’ai jamais trouvé le fait de céder la priorité aux gentils
conducteurs venant de droite (surtout lorsque je suis sur un grand boulevard et
que le-dit conducteur vient d’une mini rue, c’est le monde à l’envers) vraiment
intuitif, le fait de pouvoir snober cette règle fâcheuse m’a tout de suite bien
plu.
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