Sucreries coupables
Au lieu d’un distributeur à chips, barres chocolatées et
bonbons en tout genre qui garde toutes ces bonnes choses en otage jusqu’à ce
que se fasse l’échange avec des pièces sonnantes et trébuchantes, nous avons un
système basé sur l’honneur, comme ils disent ici. Une jolie boîte en carton
ouverte à tous trône donc dans la salle de la machine à café, avec tout plein
de choses dedans. A côté se situe une jolie petite boîte en plastique, où les
gentils gens mettent l’argent qui correspond à leur vice du moment. Le tout
étant géré par des assistantes administratives de la boîte (je ne sais pas si
on dit ‘assistante administrative’ en français, mais ici on ne dit pas
secrétaire ni réceptionniste ni assistante de direction, on utilise un seul
titre suffisamment politiquement correct pour convenir à tout le monde – et qui
ne définit pas si mal leur boulot, quand j’y pense) au profit d’une association
d’associations charitables. Choisir une association pour récolter les bénéfices
de nos faiblesses serait bien compliqué, les canadiens ont donc simplifié le
problème en créant une association qui se charge de distribuer ce qu’ils
récoltent à tout plein d’associations. Ce qui pose certainement problème à
toutes les associations non-membres, et qui ne doit pas être évident dans la
répartition de l’argent récolté lors des campagnes annuelles, mais qui
simplifie sûrement la vie de bien des entreprises…
5 jours avant une tarte au citron meringuée, un croissant aux amandes, un flan nature et un pain aux raisins. Le même jour. Si je veux.