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Petits riens essentiels
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30 septembre 2007

Sucreries coupables

soupiere2Au lieu d’un distributeur à chips, barres chocolatées et bonbons en tout genre qui garde toutes ces bonnes choses en otage jusqu’à ce que se fasse l’échange avec des pièces sonnantes et trébuchantes, nous avons un système basé sur l’honneur, comme ils disent ici. Une jolie boîte en carton ouverte à tous trône donc dans la salle de la machine à café, avec tout plein de choses dedans. A côté se situe une jolie petite boîte en plastique, où les gentils gens mettent l’argent qui correspond à leur vice du moment. Le tout étant géré par des assistantes administratives de la boîte (je ne sais pas si on dit ‘assistante administrative’ en français, mais ici on ne dit pas secrétaire ni réceptionniste ni assistante de direction, on utilise un seul titre suffisamment politiquement correct pour convenir à tout le monde – et qui ne définit pas si mal leur boulot, quand j’y pense) au profit d’une association d’associations charitables. Choisir une association pour récolter les bénéfices de nos faiblesses serait bien compliqué, les canadiens ont donc simplifié le problème en créant une association qui se charge de distribuer ce qu’ils récoltent à tout plein d’associations. Ce qui pose certainement problème à toutes les associations non-membres, et qui ne doit pas être évident dans la répartition de l’argent récolté lors des campagnes annuelles, mais qui simplifie sûrement la vie de bien des entreprises…

Toujours est-il que prise d’une faim incontrôlable, je me dirige mine de rien vers la boîte tentatrice. Avec de l’argent en main, attention, je ne rigole pas avec l’honneur des barres chocolatées ! Seulement tout plein de collègues (masculins, par définition – enfin j’exagère, j’ai quelques collègues féminines, peut-être 10 sur 150, soyons fous) se trouvaient devant l’objet de ma convoitise. Et voilà que je suis retombée en enfance à prendre l’air dégagé, limite siffloter, et à me diriger comme si de rien était vers un thé beaucoup plus respectable… Je me serais crue pas mal d’années en arrière, quand j’allais piocher dans la soupière sur le buffet derrière la porte croyant bien sûr que ma maman ne voyait rien. Même le jour où j’ai fait tomber la soupière et ai soigneusement entreposé les débris derrière la-dite porte, espérant fort, très fort qu’ignorer le problème allait le faire disparaître. Innocence, quand tu nous tiens…

5 jours avant une tarte au citron meringuée, un croissant aux amandes, un flan nature et un pain aux raisins. Le même jour. Si je veux.

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Commentaires
I
Marine > Je me demandais si la soupière allait te faire réagir! C'est bien celle des Sablons, j'étais toute contente de trouver une photo sur internet. Ah le bonbon du café et les canards... Que de petites madeleines. Gros baisers!
M
Je crois la voir : ce ne serait pas la soupière blanche en entrant à gauche dans le salon des Sablons ??<br /> Avec les bonbons Régalad ou Krema, je ne sais plus, et les Mi-Choko pour le dimanche après-déjeuner ?<br /> A moins qu'il n'y ait eu la même chez vous à paris, veinards...<br /> <br /> Biz<br /> Marine
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